Thursday, March 31, 2016

Dong, Madeleine Yue. Republican Beijing : The City and Its Histories.



 Son étude de Pékin  encadre la période de 1911 à 1937, centrer sur la période républicaine en Chine. Elle dit que non seulement c'est un moment important dans l'histoire chinoise et dans l'histoire de Beijing, mais aussi que cette ère de "haute impérialisme" est également une période de transformation urbaine mondiale.  DONG, comme Michel de Certeau, explore la relation de la vie quotidienne dans les villes au sens de l'histoire. Elle examine comment les personnes  « ordinaires » organisent leurs vies dans un court laps de temps. Elle examine ces différents aspects de la société, en se référant à une ville qui est passée de ville impériale à une capitale républicaine et pour être finalement la capitale d'un pays. DONG en déduit que ces questions et différentes phases sont toutes les préoccupations centrales de l'histoire sur chaque continent. 
L'histoire de Pékin Républicain soulève la question de savoir quel rôle joue le passé dans la définition de la modernité et les exigences que nous pensons à propos de la modernité chinoise. La modernité, dans ce livre, ne se limite pas à la modernisation matérielle (tels que les infrastructures, les gratte-ciel, ou les services publics ) Il va au-delà,en premier lieu, à une condition d'existence structurée par la production industrielle capitaliste à grande échelle et deuxièmement, à la conscience de la population dans la société (position dans ce monde intégré, ainsi que leurs efforts actifs pour définir le présent à travers non seulement les discours nationaux et d'élite, mais aussi les pratiques quotidiennes) comprendre la relation dynamique entre l'ancien et le nouveau.
Ce qui est  apparu clairement dans cette transformation c'est qu'une nouvelle hiérarchie sociale s'est créé et confirmée en termes spatiaux. Les budgets pour la maintenance des rues  et transports ont été inégalement réparties: les quartiers les plus riches ont bénéficié de ces investissements alors que les quartiers pauvres étaient négliger .Bien que les projets ont été menées au nom de l'intérêt public général, ils ont créer de nouvelles formes de stratification/ disparité sociale. La création de nouveaux centres commerciaux, comme la plupart des autres projets de modernisation, a été initié par les gouvernements nationaux et municipaux de Beijing.
La ségrégation ethnique des zones résidentielles ont créer deux marchés dans la ville extérieure (Huashi et Chongwen ) nécessaires pour répondre aux besoins  de la population Han. Ces grands centres commerciaux démontre que les facteurs politiques ont joué un rôle crucial dans la détermination du système du marché dans les Qing à  Beijing.

Au cours des années 1920 et 1930, "guang Tianqiao"  a été l'une des activités les plus intéressantes pour de nombreux habitants de Beijing. Certains disaient qu'aller à Pékin sans jeter un coup d'oeil à Tianqiao était un grand regret il y'avait un microcosme de vie là-bas. Tianqiao (pont du ciel) a acquis son nom du Temple du Ciel à proximité. Pendant les années républicaines début, il est devenu le plus grand marché au service des résidents pauvres de la ville, avec les prix les plus bas et les formes les plus variées de divertissement. Tianqiao comme un marché a été créé par de nouvelles forces, mais il était en même temps animé et maintenus ensemble par des éléments du passé. ici appelé «recyclage». Un nouvel espace libéré l'énergie des forces anciennes, créant de nouveaux appareils et les communautés. Une dynamique qui formaient Tianqiao La plupart du temps, Tianqiao semblait être un lieu de confusion et énigmatique de désordre. Tianqiao inspirait des réactions radicalement différentes des visiteurs, intéressant pour certains, dérangeant pour d'autres. 

Thursday, March 24, 2016

Kristin Stapleton, Civilizing Chengdu, Chinese urban reform, 1895-1937

Dans les années 1895-1937, la gestion des villes est un des défis qui émerge. Cela est dû en partie à l'influence des idées européennes et des colonies d'Asie de l'Est. La ville est une entité politique et sociale distincte qui ne rejette pas l'ancienne civilisation mais introduit des nouvelles institutions. Chengdu est plutôt éloignée de Shanghai et de Canton, où l'influence étrangère est forte, mais les innovations urbaines arrivent. Les administrateurs sont des innovateurs influencés par les étrangers. Dans ce livre, deux programmes de réformes urbaines importantes, cinquante ans avant la République Populaire de Chine : les nouvelles politiques à la fin des Qing et le mouvement de l'administration des villes en 1920. La première vague des réformes a comme modèle d'administration urbaine la ville de Tokyo.

Chengdu n'est pas une ville importante sur le plan économique et social mais elle est un point clé pour gouverner les territoires alentours, c'est pour cela qu'elle est la capitale de la province. Elle a certaines caractéristiques communes avec d'autres villes chinoises de cette période et avec les villes non industrielles du monde. Par ailleurs, la riche agriculture de la région fait que la vie est différente à Chengdu par rapport à d'autres capitales de province.
Beaucoup de gens de Chengdu vivent dans la banlieue à la porte nord et est mais là où il y a le plus de monde c'est dans la section est. Le travail de nuit dans la ville n'est pas encouragé, un homme ferme la rue et si on veut passer on doit payer. Dans la ville il y a également beaucoup de temples. L'organisation de la ville ressemble à celle des autres villes de Chine sous la fin des Qing. Il y a des riches, des gens plus pauvres qui font des métiers comme la cuisine etc et des kidnapping des filles des familles pauvres pour être concubine. Les marchands peuvent vivre avec leur famille à l'arrière de leur boutique, les produits peu chers de la vie de tous les jours sont produits par des femmes ou des enfants, les familles de type patriarcal se regroupent en système de supervision mutuelle, les baojia. Les baojia sont un idéal administratif mais compliqués par le fossé riches-pauvres.
La riche agriculture fait de la ville un centre culturel et administratif. Toutefois il y a des problèmes de transport. Les immigrants sont attirés par les terres riches et la promesse de dispense de taxes des Qing. Ils gardent leurs particularités ethniques ce qui rend la ville cosmopolite.
Après avoir pris le contrôle, les Qing placent des soldats dans des territoires clés, souvent dans les capitales de province. Chengdu accueille ainsi beaucoup de militaires. Par ailleurs, Chengdu n'est pas le seul centre administratif, il est divisé en deux entre Chengdu et Huayang qui sont responsables des affaires publiques du secteur et des villages alentours. La capitale de la province attire l'élite culturelle, elle n'a pas de rivale autour. Chongqing peut la concurrencer en terme de taille et le commerce est développé mais il y fait trop chaud etc. Par conséquent cette dernière est plus dominés par les marchands de sel et riz.
Un gouverneur est placé dans la ville pour maintenir l'ordre et faire respecter la loi selon le code des crimes, qui est parfois ignoré par les officiels locaux qui peuvent user de la violence, établi par les Qing pour que ce soit uniforme sur tout l'empire. Chengdu n'est pas directement gouvernée par Pékin mais elle est comme une extension. La ville est dominée par les officiels, qui ont peu d'intérêt pour les affaires, contrairement aux villes commerciales et leurs marchands. Dans les capitales de province, le poids de l’Empire est lourd, les initiatives des groupes locaux sont limitées car l'immigration est souvent récente, les immigrants n'ont pas suffisamment de force pour se regrouper. Ainsi, Chengdu est une ville des officiels mais ceux-ci ne sont pas forcément de la ville ou particulièrement attachés à elle. Avant le Xxe siècle, le gouverneur ne bâtit pas sa réputation sur ses activités urbaines mais sur le règlement des problèmes et la prévention concernant la résistance. Toutefois, il maintient l'ordre, c'est une des activités importante de l'administration. Plusieurs stratégies à Chengdu sont mises en place pour maintenir l'ordre comme donner la responsabilité de la prévention aux familles élargie également aux baojia.

Dans les années 1901-1911, une série de réformes est lancée, c'est les Nouvelles Politiques. Il y a deux types de réformes : les réformes institutionnelles pour augmenter la capacité de l'Etat et les réformes constitutionnelles pour changer les relations entre l'Etat et les citoyens.
Les événements de 1985 font que les Chinois sont convaincus du besoin de réformer.
Les Nouvelles Politiques ne sont pas un programme de réformes urbaines. Tandis qu'en Europe beaucoup font des plans sur la « ville idéale », ce n'est pas le cas en Chine selon Arthur Wright. Au XIXe siècle il y a une augmentation des préoccupations urbaines, comme les problèmes et les possibilités qu'offre une ville en pleine croissance, mais cela ne se retrouve pas dans les théories politiques chinoises. Les Nouvelles Politiques concernent une nouvelle armée, une nouvelle police, qui soutient l’armée en maintenant l'ordre localement, un nouveau code légal, l'interdiction de cultiver et consommer l'opium et un plan pour encourager le développement en Chine.
La Réforme des Qing crée des différences entre les zones urbaines et rurales. Par ailleurs, les jeunes qui reviennent en Chine après avoir étudié à l'étranger, à des postes à Pékin, ne connaissent pas la Chine. En effet, ils ont un modèle étrangers et prennent l'individu comme unité sans prendre en compte le rôle des groupes.
Le père de Zhou Shanpei veut qu'il devienne un officiel, c'est pour cela qu'il lui donne une bonne éducation. Ainsi, il a une bonne carrière d'officiel, il est par exemple le directeur du Bureau de la Police. Il est un admirateurs, comme beaucoup d'autres, des administrateurs qui veulent transformer les villes. Liang Qichao déclare que les villes doivent être « éclairée et avoir comme mission d'illuminer le peuple chinois ». Tokyo, qui est une grande inspiration pour Zhou Shanpei, connait en 1899 trente ans de transformations. Zhou Shanpei, qui a beaucoup voyager comme à Tokyo, Hong Kong et dans la province du Guangdong, veut faire de Chengdu un Tokyo à la chinoise. La ville est transformée par les Nouvelles Politiques grâce à Zhou Shanpei et ses collègues. Pour résumer ces changements on parle souvent de cinq programmes supervisés par Zhou Shanpei : les quatre chang et le cha. Les quatre chang correspondent à une zone définie pour les prostituées, des hospices pour les mendiants, un nouveau théâtre qui devient l'opéra du Sichuan et la première galerie marchande de Chengdu pour encourager les entreprises locales. Le cha correspond à la police. Zhou Shanpei ne s'est pas concentré que sur Chengdu et ses alentours, il a travaillé pour tout le Sichuan. Toutefois, on le connaît surtout pour ce qu'il a fait à Chengdu. Il considère ses actions dans cette ville comme un mélange entre les buts de la bureaucratie chinoise et les traditions morales.

A Chengdu il y a une rébellion et des attaques des Chrétiens par exemple, cela entraîne de nombreux morts. L'objectif à ce moment-là est de remettre de l'ordre dans la ville. Pour accomplir ce but, le gouverneur général envoie des forces militaires, il veut remettre les milices locales avec l'aide de la coopération des élites locales pour maintenir un contrôle. Les rues sont surveillées par les forces de police en permanence et l'autorité de l'Etat est visible.
Zhou Shanpei, directeur du Bureau de la Police, veut remplacer la milice locale et les baojia par la suite par une force de police professionnelle dans la province. Pour entraîner ses membres, une académie de police est créée. Les policiers ont des règles de conduite comme porter l'uniforme, être poli avec les citoyens etc... Ils ont un rôle social et participent à l'image des Qing proches du peuple. Les autorités encouragent l'exemplarité chez les policiers en les payant régulièrement et en les faisant avancer dans leur carrière sur la base du mérite. Par ailleurs, les autorités encouragent la population à rapporter les abus au Bureau. Cependant, un des problèmes est le manque de coopération et le fait qu'être policier n'est pas prestigieux. Toutefois, il y a un changement par la suite avec la création d'une école militaire moderne car elle donne un certains prestige et attire les fils des élites. Par ailleurs, ce métier donne des perspectives de carrière et la possibilité de monter en grade. Il existe cependant un fossé entre les officiers et les recrues. S'ils font quelque chose de mal, les premiers sont virés tandis que les seconds subissent des châtiments corporels.
Pour gérer la police, les autorités mettent en place deux commissaires locaux choisi par le peuple et servant d'intermédiaire. Toutefois, la population locale se plaint car le Bureau officiel décide des candidats proposés et certains ne sont pas du tout qualifiés. Zhou Shanpei met aussi en place des chefs de rue pour faire le lien également entre la population et la police car seulement deux commissaires cela est trop peu donc les chefs de rue sont utiles. Ce système est inspiré de celui de Hunan mis en place par Huang Zunxian. Selon le modèle de Hunan, les commissaires font partie de l'élite locale qui conseillent la police et l'aident pour le budget et les chefs de rue sont un peu comme des dirigeants de baojia. Les chefs de rue doivent aider la police en donnant des informations et pour expliquer le fonctionnement de la police aux résidents. En théorie, ils doivent rendre la police plus efficace, ce qui est profitable à la population, et prévenir les abus des policiers. Toutefois, les relations chefs de rue/police et chefs de rue/population ne sont pas claires. Les chefs de rue deviennent plus actifs lors du déclin de la police après 1991 donc leur contrôle est plus grand dans les affaires locales. Par ailleurs, les chefs de rue et les commissaires jouent également le rôle de collecteurs d'impôts. Une partie de ces impôts est pour le budget de la police. De plus, les chefs de rue et les commissaires peuvent présenter des pétitions de la population au gouvernement provincial.
La police est présente partout et tout le temps ce qui permet d'avoir l'ordre souhaité à Chengdu. Les rues sont débarrassées des mendiants par exemple. Pour Zhou Shanpei, le succès de la police permet de faire accepter à la population d'autres réformes. Cependant, plusieurs affaires comme celle de Su Zilin et celle du Birthday Plot montrent les failles de la police. L'affaire de Su Zilin est celle d'un homme, Su Zilin, qui est leader d'une secte et qui veut attaquer le bureau du gouvernement, des églises et d'autres bâtiments étrangers à Chengdu. Quant à celle du Birthday Plot, c'est un groupe de jeunes hommes qui ont rejoint l'Alliance révolutionnaire pendant leurs études au Japon. Ils ont planifieé l'assassinat d'officiels de la province lors d'une commémoration. Dans cette dernière affaire, les équipes locales ont beaucoup participé, ce qui montre qu'elles sont toujours actives malgré l'établissement de la police. Zhou Shanpei est transféré un an et demie après sa prise de fonction à la tête du Bureau de Police. En 1907 trois postes sont créés : le chef de l'éducation, le chef de police et le chef du développement économique.
Avec la réforme de la police, l'attente de Zhou Shanpei est de gagner le respect de la population en cultivant l'image d'une autorité impartiale. Il s'intéresse à ce que la population pense. Toutefois, les crimes ne touchent pas de manière égale : les riches sont mieux protégés. Au début, toute la population participe aux frais de la police en payant des impôts. Par la suite, les marchands sont sollicités mais ces derniers refusent et se rebellent. Pour rattraper le coup, le Bureau de Police s'exprime et dit qu'il y a une incompréhension et que cela ne va durer que quatre mois, la révolte se calme. Zhou Shanpei veut montrer et convaincre les marchands que la participation financière sert au bon fonctionnement de la vie de la ville. Par ailleurs, les journaux relatent les succès de la police pour participer à la bonne image. La police de Chengdu est accepté par beaucoup dans la population et a une réputation de discipline et de service public. En revanche, Zhou Shanpei n'est pas très apprécié malgré le succès de la police. En effet, il veut trop réformer le comportement publique dans la ville, il utilise la police pour sa mission de civiliser la population.

Zhou Shanpei utilise sa réputation et son autorité, grâce à sa gestion des forces de police, pour étendre ses activités à d'autres domaines de la vie de Chengdu. Avec ses collaborateurs, ils n'ont pas de plan économique et de développement physique de la ville mais ont deux buts : l'ordre et le travail acharné, surtout chez les pauvres. Ils veulent « civiliser les coutumes » et faire « souffler un vent de progrès ». Ils ont le soutien de l'élite de Chengdu et de tout ceux qui veulent voir cette ville devenir la nouvelle vie industrielle du monde.
Le lancement des Nouvelles Réformes conduit les intellectuels à participer à la vie politique. Ils créent ainsi des associations. Entre 1901 et 1911, il y a la formation de la Chambre de Commerce ou encore la création de la compagnie des chemins de fer. Les dirigeants de ces institutions sont des proches de Zhou Shanpei et ont également une expérience du Japon. Xu Zixiu est un des dirigeants les plus important. Il est un spécialiste, il étudie les théories politiques occidentales et le système éducatif japonais, il sélectionne et prépare les étudiants qui vont aller à l'étranger, il donne des conseils au gouvernement provincial, il dirige deux associations. Une autre figure de cette période, Fu Qiaocun, qui a écrit un livre sur Chengdu. Il a grandi dans la ville, écrit sur l'histoire militaire et le commerce international, il veut promouvoir l'alphabétisation, la conscience civique, le travail acharné et une meilleur hygiène.
Les changements culturels et institutionnels reçoivent un accueil favorable, cela est dû en partie aux publicités de Fu Qiaocun dans ses papiers. La réforme de l'éducation conduit les jeunes à apprendre des connaissances du monde et s'exportent à l'étranger. La science et la technologie deviennent importantes pour le développement de l'industrie. Par ailleurs, les Nouvelles Réformes offrent des promesses d'emplois, toutefois, il faut avoir un réseau pour avoir accès à ces nouveaux emplois. Pour financer les réformes, les marchands ou encore les institutions bouddhistes sont taxés. Toutefois, ces réformes sont considérées par certains comme trop étrangères. L'atmosphère de cette période est à la fois marquée par de l'enthousiasme et des tensions. Mais les promesses d'emploi et d'ordre conduit la population à être plutôt favorable.
A Chengdu il y a des mendiants car il y a une insécurité économique pour beaucoup de fermiers et de travailleurs du Sichuan. Les autorités construisent donc des refuges pour mendiants en dehors de la ville, des orphelinats, des sortes de maisons de retraites et un hôpital pour les travailleurs malades ou blessés. Le rôle de la police est d'amener chaque personne dans la bonne institution. Quant aux prostituées, elles sont confinées dans un quartier précis. Les clients sont susceptibles d'être punis et les soldats, les étudiants et les garçons sont interdits. Les autorités justifient la concentration de maisons closes dans une zone car cela protège les prostituées, les empêchants d'être exploitées et de garder l'ordre. Certains critiquent cette zone en disant qu'en faisant cela on peut considérer qu'être prostituées c'est un métier et que l'attractivité de cette zone est forte. Ces maisons sont transformées par la suite ne maison de redressement pour femmes. Par ailleurs, les autorités s'intéressent à la santé publique en créant une licence médicale ou encore en voulant améliorer la qualité de l'eau.
Zhou Shanpei devient le chef du développement économique et a un rôle important, il doit coopérer avec les marchands. Il a un réseau solide et il s'appuie sur une bonne coopération associations/gouvernement pour servir ses ambitions et celles de la ville. L'éducation et le commerce émergent.
Zhou Shanpei place la ville dans un ordre social et productif en la dotant des institutions adéquates. Un des objectifs est de garder les rues propres, sans les personnes « indésirables ». Toutefois les nouveaux bâtiments amènent de nouveaux défis pour les autorités provinciales, comme l'entretien.  

Policing Shanghai 1927-1937

Livre de Frederick Wakeman, JR.

La question du maintien de l'ordre à Shanghai s'est posée suffisamment tôt. Dans ces travaux, Wakeman nous raconte comment la police shanghaienne s'est-elle développée et surtout quels en sont les facteurs.

Un constat est clair => Shanghai est une ville sujet à beaucoup d'actes criminels dans les années 1920. Les raisons de ces actes sont divers et seront cités en cours, mais l'on peut donner l'exemple d'une ville, qui comme on l'a souvent dit, est cosmopolite. Celle-ci regroupe différentes nationalités et les tensions semblent inévitables.
Aspect important de la montée de la criminalité, est le développement des loisirs et lieux de distractions en tout genre à Shanghai. Parmi ces "distractions" la prostitution en fait partie. Autre acteur, l'opium et drogue.
Dans ces différents cas, on constate que le système de la police tente de se construire mais n'est pas toujours des plus efficace. Pourquoi ? Corruption, manque de moyen, manque d'organisation, pressions diverses...

Dans une partie, nous verrons que le gouvernement (en plus des différents gangs) aime avoir le "soutien" plus ou moins volontaire des services de sécurités publiques. Pour donner un exemple, ça a été le cas avec le Guomindang et avec le Japon qui arrivera plus tard en Chine.

Question qui peut se poser : le système judiciaire à Shanghai est-il, aujourd'hui, plus impartial avec le gouvernement du PCC ?

Thursday, March 17, 2016

Perry, Elizabeth, Shanghai on strike : the politics of Chinese labor.

Perry travaille sur le mouvement ouvrier à Shanghai. 
La recherche de Perry met l'accent sur la protestation populaire et le comportement politique populaire en Chine depuis environ 1845. Son objectif était de mettre le doigt sur la base prolétarienne de la révolution communiste : les origines , les inclinations politiques de Shanghai et la force de travail.
Perry dit que plutôt que de parler la fragmentation du travail qui  peut fournir une base pour l'action de la classe ouvrière politiquement influente,  on ne peut pas se baser que sur ça. Les travailleurs chinois ont été profondément divisés, mais la fragmentation ne signifie pas passivité. Malgré (et en grande partie, à cause de) distinctions importantes comme : lieu d'origine, le sexe et le niveau de compétence, la classe ouvrière chinoise a montré sa capacité de pouvoir mener des actions politiques influente.
Le travail a été une force exceptionnellement importante dans la définition et le développement de l’Etat chinois moderne.La grève est la seule arme dans l'arsenal des travailleurs chinois.
Les grèves causent des coûts économiques substantiels à l’entreprise ciblée car les grèves ont tendance à inviter une intervention de l’Etat.
Les Gangs verts et rouges, étaient importants dans la politique et l'économie durant cette période.
Un écart important existait entre les salaires des ouvriers qualifiés et non qualifiés. Comme les employés occasionnels non protégés par des institutions guildes, les travailleurs non qualifiés exerçaient relativement peu de pouvoir de négociation en ce qui concerne les salaires. De plus, chez les travailleurs non qualifiés, le sexe et l'âge sont des facteurs déterminants des taux de salaire: les hommes étaient payés beaucoup plus que les femmes et les enfants recevaient la rémunération la plus basse...
La grande majorité des arrêts de travail chez les travailleurs étaient des réactions dû à une baisse de revenu. Les grèves étaient des réponses à une détérioration des conditions de travail, notamment les salaires.
Pour les travailleurs qualifiés et non qualifiés, natif place origine a contribué à façonner les modèles de solidarité et de conflit, mais la politique de lieu fonctionne assez différemment dans les deux cas.
Les gangs ont aidé les immigrants ruraux à faire la transition difficile de la vie urbaine, ils ont également servi d'intermédiaires entre les travailleurs et les politiciens.

 Le transport est l’industrie  qui a été le plus fragmenté à Shanghai. Contrairement au tabac et le textile, l'industrie du transport était presque entièrement dominé  par les travailleurs de sexe masculin. Ainsi, le niveau de compétence et le  lieu natif apparaît une fois de plus comme des marqueurs influents.